Domaines d’intervention thérapeutique

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Domaines d’intervention

Blessures d’enfance et schémas de pensée dysfonctionnels

Vous choisissez de façon répétée des partenaires, des ami.es avec lesquels la relation est difficile, toxique, voire impossible ?

Vous avez tendance à vous sacrifier, tout donner et ne pas recevoir (assez) en retour, qu’il s’agisse de vos amis, de vos collègues, votre famille (vos enfants ou encore votre partenaire, votre fratrie…) ?

Vous avez tendance à vous soumettre à l’autre, aux autres ? Ou au contraire les mépriser ? Chercher à vous venger, vous heurter aux autres ?

Vous avez tendance à vous sentir vide, seul(e) insignifiant(e), transparent (e), décalé(e), désepéré(e), agacé(e)…? Ou au contraire, (on vous dit) ou vous avez l’impression de ne plus rien ressentir ?

Vous avez tendance à éprouver une peur constante de subir un échec imminent, un danger futur, d’être abandonné(e), rejeté(e), de ne pas être à la hauteur, d’être jugé(e) constamment ?

Vous avez tendance à vous méfier des autres ou, à l’inverse, leur faire aveuglément confiance ?

Vous avez tendance à ne pas communiquer (ou mal communiquer) vos sentiments, vos besoins essentiels, vos attentes, vos souhaits, vos limites ?

Vous avez tendance à vivre dans l’anxiété ou l’insatisfaction chronique, les ruminations permanentes ?

Vous avez tendance à éprouver des difficultés persistantes de sommeil ou des difficultés alimentaires, des addictions, d’autres problèmes physiques ?

Vous avez tendance à pleurer sans raison, vous énerver, vous sentir épuisé(e), éteint(e) ?

Vous avez tendance à oublier plusieurs choses, manquer de rendement, d’efficacité, de rapidité, de clairvoyance, de lucidité, de précision, d’attention ?

Vous vous reconnaissez dans l’une de ces problématiques ? Je peux vous aider à les traiter et à sortir de l’impasse. Me contacter.

Ces petites voix qui vous malmènent

Un schéma agit en silence. Il peut être démasqué par une faible estime de soi et par les mots durs que vous vous adressez à vous-même : « je suis nul(le) », « j’ai honte », « je n’ai aucun charme », « personne ne m’aime(ra) », « il va arriver malheur », « c’est moi le problème », « je suis peut-être belle (beau) mais tellement incapable ». Parfois la dureté des mots est dirigée vers quelqu’un comme « je le (la) hais », « elle (il) va me le payer ».

Ces pensées tournent en boucle et agissent comme un amplificateur d’émotions. Ce discours intérieur, ces pensées polluantes, ces propos ruminés en silence ou parfois extériorisés rudement agissent souvent comme le ricochet d’un discours entendu dans l’enfance ou comme le contrecoup de violences, de traumas subis antérieurement.

Malheureusement, ces pensées sont destructrices. Elles mènent à des comportements d’autosabotage (procrastination, blocage, fuite, abandon, punition…), parfois à des mises en danger de soi ou d’autrui. Elles finissent par générer un mal-être constant, des comportements anxieux, nerveux, impulsifs, une dépression, des troubles alimentaires, relationnels, émotionnels, physiques, une confiance ébranlée… pour lesquels une aide s’avère hautement nécessaire. Me contacter.

Une origine traumatique des schémas de pensée ?

Les schémas ont dans certains cas une origine traumatique et précoce : abandon, abus/méfiance, manque affectif, honte. Quand un de ces souvenirs est activé, la personne ressent une forte émotion négative : tristesse, peur, colère. D’autres schémas ne sont pas d’origine traumatique, mais viennent d’expériences nocives ou douloureuses mais répétées régulièrement : parent avec addiction, parent distant ou absent, parent surprotecteur, harcèlement, échecs, dysharmonies (physiques, cognitives, émotives…), etc.

Que vous le vouliez ou non, ces schémas marquent profondément votre manière d’aimer, de vous comporter, de faire confiance, de travailler en équipe et même de vous réaliser professionnellement. Les identifier est la première étape pour amorcer un changement.

Vous passez parfois des années à cacher vos fêlures, à dissimuler vos cicatrices sous des masques de performance ou de sourire, de faux-semblants.

En fait, ces schémas- qui s’enracinent dans des blessures anciennes – ne sont pas là pour vous condamner. Ils sont là pour vous signaler que quelque chose en vous mérite d’être entendu, reconnu et soigné.

Les schémas se construiraient tôt dans notre vie et continueraient à s’enrichir tout au long de la vie.

Quatre types d’expériences engendreraient la formation des schémas précoces inadaptés.

  • La frustration des besoins : carence des besoins fondamentaux; manque de stabilité; manque de compréhension; manque d’amour et d’affection, manque d’estime et de reconnaissance.
  • La traumatisation ou la victimisation : enfant maltraité ou négligé.
  • Excès de la satisfaction des besoins : surprotection des parents; excès de liberté et d’autonomie, sans limite.
  • L’internalisation des pensées, les expériences et les comportements : comment j’assimile les pensées des autres pour les faire miennes.

Les schémas de pensée définissent une certaine vision du monde, la façon dont on le comprend, dont on se l’explique : ce sont de puissantes grilles de lecture. En fonction d’eux, la personne développe des stratégies pour tenter de s’adapter et avancer, parfois survivre au mieux.

Ces schémas sont souvent dysfonctionnels. Quand ils sont activés, ils provoquent chez les personnes des réponses cognitives, émotionnelles ou comportementales excessives et inadaptées. Mis en lumière, une bataille avec ceux-ci est engagée pour tenter de les adoucir afin de générer une vision du monde plus positive ou plus adaptée et des comportements qui permettront un mieux-vivre-ensemble et personnel.
La thérapie centrée schéma repose dès lors sur une combinaison de techniques cognitives, émotionnelles et comportementales, combinaison qui vise la désactivation des schémas inadaptés parmi lesquels nous retrouvons par exemple l’abandon, le manque affectifl’imperfectionla hontel’isolementle sacrifice de soi, la vulnérabilitél’hypercontrôle et l’hypervigilance…

La thérapie des schémas identifie et cible les schémas émotionnels, comportementaux et cognitifs prenant naissance au cours de l’enfance et/ou l’adolescence. Elle met en évidence ceux qui sont devenus inadaptés à l’âge adulte et qui continuent à se reproduire et à se perpétuer dans le temps.

L’approche centrée sur les schémas de pensée est efficace pour traiter les aspects permanents de l’anxiété chronique, des problèmes de couple et des difficultés profondes et persistantes dans les relations familiales et intimes.

La thérapie par les schémas insiste sur : l’exploration de l’origine des problèmes dans l’enfance et l’adolescence; sur les techniques émotionnelles; sur la relation thérapeutique; sur les styles d’adaptation dysfonctionnels.

Ce cheminement peut être proposé en couple ou en individuel. S’il est réalisé en couple, chacun des conjoints essaiera de découvrir l’Autre avec ses blessures, afin de mieux les comprendre, mieux les écouter pour mieux communiquer.

En supplément de mon approche, des conseils concrets et personnalisés, des outils pédagogiques, des fiches-questionnaires et autres documents vous sont toujours transmis afin d’identifier et de traiter au mieux la problématique qui affecte votre bien-être et votre avancée (voir mes outils). Une première séance bilan inclut plusieurs de ces documents et sert à déterminer la prédilection de l’orientation du travail.