L’attachement parent-enfant est d’abord un besoin essentiel du bébé pour survivre et pour créer plus tard une vie d’adulte heureuse et épanouie. Si la recherche de proximité avec l’adulte n’est plus tant essentielle à l’enfant grandissant, il n’en demeure pas moins que la qualité du lien affectif établi avec le parent, la qualité de la communication, les contacts chaleureux participent grandement au bien-être de l’enfant et au climat relationnel.
Mais s’occuper d’un enfant demande un investissement non négligeable et souvent épuisant auquel s’ajoutent parfois doutes, jugements, culpabilisation questionnements anxiogènes, blessures anciennes, difficultés conjugales qui peuvent venir compliquer et parfois entraver le tissage du lien pourtant si essentiel pour l’enfant et l’adulte qui l’élève.
Une dépression parentale, un épuisement physique ou psychique chez l’adulte, des tensions affectives, une histoire complexe doivent être nécessairement traités.
La thérapie de l’attachement vise donc à prendre soin de ceux qui donnent des soins. Les donneurs de soins qu’ils soient parents biologiques ou adoptifs, grands-parents, tuteurs… favorisent le développement de l’enfant en engageant avec lui un lien d’attachement de qualité.
Un adulte qui possède une sécurité émotionnelle sécurisera son enfant. Ce dernier le traduira dans des comportements positifs retentissant sur son parent qui se trouvera conforté dans ses agissements. Pour générer un cercle vertueux et sortir du cycle de l’insécurité, je vous invite à me contacter pour engager ce merveilleux travail du lien d’attachement.
Soutenir et poursuivre l’éducation d’un adolescent est pour de nombreux parents un défi de taille. Avec la puberté émerge une transformation profonde de l’équilibre dynamique entre attachement et autonomie. L’adolescence se caractérise par des changements physiques, cognitifs et psychiques majeurs mais aussi parfois par une refonte totale du lien d’attachement avec les parents.
Un attachement de qualité rassure l’enfant et l’adolescent et engendre une meilleure adaptation. C’est cette réassurance qui permet aux réponses éducatives d’être efficientes donnant l’occasion aux parents de se sentir pleinement compétents et confiants. Ils permettent, en effet, à l’enfant et à l’adolescent de mieux se réguler, de mieux écouter, de tendre vers une meilleure autonomie, et vers un meilleur équilibre psychologique… Comme je l’indique dans mon troisième ouvrage, il n’y a pas d’autorité sans attachement sécurisant, pas de loi sans lien affectif solide et permanent, pas de changement sans amour confiant. Il n’y pas non plus de pleine sécurité sans sérénité parentale et harmonie conjugale ou familiale. L’attachement confiant se conjugue difficilement avec le stress et les inquiétudes parentales, avec un couple en déperdition, une fratrie en conflit perpétuel.
Un petit enfant dont les figures d’attachement sont en mal-être ou dont la famille chavire pleure souvent avec les larmes de celles-ci.
Un adolescent dont le lien d’attachement s’avère fragilisé peut présenter de l’agressivité ou de l’anxiété. Il peut encore se distancier de ses parents, voire de ses proches ou se réfugier dans des comportements problématiques. L’adolescence est une période de changements multiples ou le lien d’attachement peut être particulièrement mis à mal. Il convient de le restaurer, de le comprendre ou de le (re)créer sur un mode davantage sécurisant.
La thérapie sur l’attachement prend en compte les différents aspects de la relation, les facettes personnelles de l’adulte (son histoire d’attachement, ses émotions, sa confiance, ses attentes…) et les particularités de l’enfant (son tempérament, son histoire d’attachement, ses conditions de naissance…).
Je propose des interventions auprès des couples, des parents de jeunes enfants et d’adolescents afin qu’ils puissent connaître une relation plus épanouissante fondée sur l’importance de l’attachement et la communication apaisante. Je m’adresse encore aux futurs parents en questionnement.
Les adultes qui ont développé un attachement sécure tendent à adopter une vision positive d’eux-mêmes, de leur partenaire et des relations qu’ils nouent. Ils se sentent à l’aise dans l’intimité comme dans l’indépendance, et parviennent à équilibrer aisément les deux. Ils peuvent éprouver un mal-être malgré tout à un moment donné de leur parcours mais demeurent plus résilients et plus résistants face au stress. A l’inverse, l’attachement insécure n’est pas un trouble clinique en soi, mais il réduit les potentialités optimales de développement et de comportement. On peut retrouver assez couramment : dépendance affective ou hyper-indépendance, auto-suffisance, méfiance constante, anxiété et stress permanent, susceptibilité, impulsivité, émotions houleuses ou au contraire intensément réprimées, voire supprimées…
Comprendre sa propre histoire d’attachement en tant qu’adulte ainsi que les attachements actuels qui sont en jeu dans son couple aide à percevoir combien et de quelle manière les stratégies communicationnelles et relationnelles développées peuvent apparaître inadaptées.
En supplément de mon approche, des conseils concrets et personnalisés, des outils pédagogiques, des fiches-questionnaires et autres documents vous sont toujours transmis afin d’identifier et de traiter au mieux la problématique qui affecte votre bien-être et votre avancée (voir mes outils). Une première séance bilan inclut plusieurs de ces documents et sert à déterminer la prédilection de l’orientation du travail.