
Comportement, relations, émotions, harcèlement et scolarité
Formée aux troubles de l’adaptation et à diverses thématiques, j’accompagnerai le jeune et/ou sa famille afin que chacun puisse retrouver le meilleur équilibre de vie.
J’aiderai encore le jeune à trouver sa méthode d’apprentissage ou son orientation si la scolarité se révèle être un problème majeur.
Le comportement d’un enfant ou d’un adolescent décrit sa manière d’agir, sa façon de se conduire dans la vie. Le comportement peut apparaître de manière excessive ou au contraire faire défaut. Un comportement en excès va produire de l’agitation, des prises de risque, de l’instabilité, du bruit, de l’opposition ou de l’agression… Mais un comportement par défaut est tout aussi problématique. Un jeune qui ne parle pas, qui ne bouge pas, qui n’a pas d’amis, qui se fait oublier, qui est malmené voire harcelé, peut être autant en souffrance que celui qui fait du bruit, à la différence qu’il ne dérange pas car il se tait… Et pourtant…
Quand un enfant est en difficulté scolaire, comportementale ou relationnelle, son estime de soi risque de dégringoler. Le stress, l’épuisement, le désintérêt ou l’impuissance, parfois la perte de sens, vont s’installer si les échecs, l’incompréhension ou les autres difficultés se poursuivent. De l’anxiété, des insomnies, du repli sur soi, l’abandon d’activités, des problèmes médicaux ou alimentaires, une dépression ou un burnout et des difficultés d’attention peuvent encore s’ajouter ou se majorer. Selon les nécessités, un rapport d’aménagement scolaire peut être effectué.
Mais un jeune « brillant », peut-être même Haut Potentiel Intellectuel (HPI), sans signe de détresse apparente, n’est pas non plus exempt de fragilités lorsque des tensions intérieures diverses – mais peu visibles – le taraudent. Parfois, la quête de perfection peut l’obséder, et lui aussi, il peut finir par chavirer.
« T’inquiète, je gère »
Il arrive aussi que le jeune s’auto-malmène à travers des comportements inquiétants : automutilations, conduites addictives, fréquentations douteuses, troubles de l’alimentation, abandon scolaire, usage excessif des écrans etc., seules façons pour lui de retrouver un semblant de contrôle sur lui-même. Parfois c’est le dégoût de soi, la colère, la tristesse, l’anxiété majeure, la solitude qui le rongent et ces comportements viennent alors soulager des émotions insoutenables, indicibles et parfois non identifiées ou encore niées. Comme si le comportement s’entremêlant avec la posture, le regard, les gestes, les actes, le corps avec ses manifestations et la conscience émotionnelle étaient diamétralement séparés, voire opposés. On entendra alors l’adolescent dire : « T’inquiète, je gère. »

Les raisons qui plongent certains adolescents dans des comportements inquiétants et qui les empêchent de communiquer de manière cohérente, au vu de leurs multiples contradictions, sont nombreuses :
- Se reconnecter à leurs sensations réelles, à leur conscience, à leur existence propre quand ils se sentent détachés de leur corps, voire coupés de leurs émotions ou encore coupés du monde.
- Alerter leurs proches de leur détresse ;
- Évacuer une émotion intolérable qu’ils n’arrivent pas à transmettre plus sainement, un peu comme si l’ampleur de la détresse, l’impuissance ou les peurs de l’évoquer bloquaient ce processus d’expression saine. Parfois, ils n’ont pas songé ou pas été suffisamment écoutés, guidés, voire autorisés à extérioriser l’émotion d’une autre manière ;
- Se punir eux-mêmes pour ce qu’ils perçoivent comme des échecs ou des incidents dont ils se sentent responsables, coupables et/ou profondément atteints ;
- Punir des proches de blessures qui leur auraient été infligées ;
- Rechercher davantage d’attention, de cadre, de limites, de sécurité, de soutien, avec pour certains l’espérance ou l’idéalisation d’une refonte totale du système relationnel/ familial ou la quête de tout autre changement espéré et identifié comme majeur pour eux ;
- L’intolérable sensation d’échec, d’impuissance, de perte de valeur, d’importance ou de sens quand les jeunes subissent certains aléas douloureux dans leur vie adolescentaire (un échec, le divorce des parents, un deuil, une rupture amoureuse, amicale, des conflits répétés…).

Le travail thérapeutique aura comme premier but d’identifier ce que vit l’enfant à travers son comportement, ses émotions, sa scolarité, ses amis, sa famille – et comment ses parents, ses enseignants – font face à cela. On cherchera à savoir si ce comportement apparaît dans tous les milieux (école, garderie, famille…) ou s’il est relié à un seul milieu.
Ensuite, après avoir clarifié certaines données essentielles, des défis seront posés ensemble. Des stratégies spécifiques seront transmises au jeune (et selon le cas à sa famille) afin qu’il puisse être mieux outillé sur le plan relationnel, émotionnel, scolaire et comportemental. Si l’enfant/l’ado a été victime de harcèlement, un accompagnement spécifique et des outils concrets lui seront enseignés pour que cessent les agressions verbales et qu’il puisse se (re)construire. L’objectif est de rendre le jeune actif et autonome pour lui permettre de désamorcer les situations difficiles et rehausser sa confiance ainsi que son sentiment de maîtrise personnelle. En fonction de l’âge et des problématiques de l’enfant, la famille, parfois l’école, occuperont une place active dans ce cheminement. Un contact étroit avec les partenaires essentiels (enseignants, parents, éducateurs) est souvent effectué au cours du traitement. Le suivi personnalisé amènera le jeune (et/ou sa famille) à découvrir d’autres modalités de fonctionnement, d’autres facettes de soi, parfois d’autres orientations, gages de son bien-être et d’exploitation maximale des habilités.
Un bilan des difficultés et des forces de votre enfant peut vous être proposé.
Sont concernés : les enfants/adolescents et jeunes adultes
Développement personnel: confiance, émotions et projets de vie
- Vous ressentez diverses tensions intérieures, relationnelles ou physiques (palpitations, rougissements, sueurs, tremblements, etc.) ?
- Vous souffrez de maux de tête, de problèmes de peau, de maux de ventre… ?
- Vous doutez de vous et/ou des autres ?
- Vous ne comprenez pas ce qu’il vous arrive ?
- Vous vivez mal un changement actuel ou le changement en général ?
- Vous n’arrivez pas à surmonter des situations difficiles ?
- Vous peinez à finaliser vos projets ? Vous souhaiteriez mieux vous réaliser… ?
- Vous aimeriez être plus serein ou vivre de manière plus détendue ou plus heureuse ?

La découverte de soi et l’adaptation à l’environnement sont des éléments clés à traverser pour aboutir à un développement personnel et relationnel optimal. La confiance en soi est une des facettes essentielles intégrant ce développement. Elle est reliée à l’estime de soi, aux projections positives et à la régulation des émotions. L’estime de soi et la confiance en soi sont au cœur de l’épanouissement individuel, conjugal, familial et relationnel. Une faible estime de soi est souvent associée à des difficultés émotionnelles, comportementales et/ou relationnelles de tout ordre : anxiété, recherche effrénée de reconnaissance, inhibition, timidité, évitements, blocages intellectuels, difficultés d’apprentissage, manque d’affirmation, troubles somatiques et physiologiques, passivité, perte du désir, pudeur, mauvaise communication au sein du couple ou avec les enfants, etc. Mais l’inverse est aussi vrai : des blessures narcissiques peuvent générer des attitudes compensatoires tels que ; agressivité, arrogance, tyrannie, dénigrement, manque d’empathie, voire encore excès de travail, infidélités, perfectionnisme, colères, etc.
La confiance en soi repose sur les actions accomplies avec succès et nourrit l’estime de soi.
L’estime de soi s’établit toujours sur la conscience de soi. C’est cette connaissance de soi-même qui ouvre les chemins de progression à l’estime de soi. Se connaître invite à mieux se comprendre et inversement. Se comprendre donne du sens et fait grandir l’être humain, quel que soit son âge. A travers ce cheminement, la personne sera amenée à agir, découvrir ses ressources, ses qualités, ses faiblesses, ses croyances ou schémas, ses besoins fondamentaux, son tempérament, son profil émotionnel…
Ce travail de découverte personnelle et d’actions concrètes vous amènera vers un meilleur possible.
La clarification des données qui comptent vraiment pour vous peut vous aider à être plus disposé et engagé à mettre en place des actions qui vous sont essentielles, même si certains inconforts persistent ou se dévoilent.
Par des techniques probantes et puissantes issues des thérapies comportementales, émotionnelles, relationnelles, d’acceptation et d’engagement. vous accéderez à :
- Une vision claire de vos comportements et de ceux des autres ;
- Une flexibilité ou souplesse d’action et de réflexion ;
- Une compréhension aiguisée de vos actes et pensées ;
- Une analyse plus fine encore de vos valeurs, de vos souhaits, de vos projets ;
- L’engagement vers des actions ou décisions congruentes, l’exploration curieuse et créative d’autres aspects de vous-même et du monde qui vous entoure ;
- L’envie d’apprendre, de vous dépasser ;
- L’apaisement émotionnel et physiologique, l’envie et le plaisir de vivre malgré certaines difficultés/pensées ineffaçables ;
- Un sentiment de confiance, d’autonomie, de liberté et de compétence personnelle et/ou relationnelle.
Grimper les marches une à une, s’accepter pas à pas, concrétiser ses objectifs activeront tant la motivation que la détente émotionnelle et induiront une refonte profonde de son sentiment de valeur personnelle, de l’image de soi et de ses perceptions.
Je vous offrirai des outils concrets pour expérimenter tous ces aspects pour au final : croire en vous et en l’avenir, mieux gérer vos émotions, rediriger positivement votre vie vers un chemin bien plus agréable à traverser. Un bilan plus approfondi peut vous être proposé.
Blessures d’enfance et schémas de pensée dysfonctionnels
Avez-vous tendance à :
- Choisir de façon répétée des partenaires, des amie.es avec lesquels la relation est difficile, toxique, voire impossible ?
- Vous sacrifier, tout donner et ne pas recevoir (assez) en retour, qu’il s’agisse de vos amis, de vos collègues, votre famille (vos enfants ou encore votre partenaire, votre fratrie…) ?
- Vous soumettre à l’autre, aux autres ? Ou au contraire les mépriser ? Chercher à vous venger, vous heurter aux autres ?
- Vous sentir vide, seul(e) insignifiant(e), transparent (e), décalé(e), désepéré(e), agacé(e)…? Ou au contraire, (on vous dit) ou vous avez l’impression de ne plus rien ressentir ?
- Éprouver une peur constante d’être abandonné(e), rejeté(e), de ne pas être à la hauteur, d’être jugé(e) constamment ?

- Vous méfier des autres ou, à l’inverse, leur faire aveuglément confiance ?
- Ne pas communiquer (ou mal communiquer) vos sentiments, vos besoins essentiels, vos attentes, vos souhaits, vos limites ?
- Vivre dans l’anxiété ou l’insatisfaction chronique, les ruminations permanentes ?
- Éprouver des difficultés persistantes de sommeil ou des difficultés alimentaires, des addictions, d’autres problèmes physiques ?
- Pleurer sans raison, vous énerver, vous sentir épuisé(e), éteint(e) ?
- Oublier plusieurs choses, manquer de rendement, d’efficacité, de rapidité, de clairvoyance, de lucidité, de précision, d’attention ?
Les schémas ont dans certains cas une origine traumatique et précoce : abandon, abus/méfiance, manque affectif, honte. Quand un de ces souvenirs est activé, la personne ressent une forte émotion négative : tristesse, peur, colère. D’autres schémas ne sont pas d’origine traumatique, mais viennent d’expériences nocives ou douloureuses mais répétées régulièrement : parent avec addiction, parent distant ou absent, parent surprotecteur, harcèlement, échecs, dysharmonies (physiques, cognitives, émotives…), etc.

Les schémas se construiraient tôt dans notre vie et continueraient à s’enrichir tout au long de la vie.
Quatre types d’expériences engendreraient la formation des schémas précoces inadaptés.
• La frustration des besoins : carence des besoins fondamentaux; manque de stabilité; manque de compréhension; manque d’amour et d’affection, manque d’estime et de reconnaissance.
• La traumatisation ou la victimisation : enfant maltraité ou négligé.
• Excès de la satisfaction des besoins : surprotection des parents; excès de liberté et d’autonomie, sans limite.
• L’internalisation des pensées, les expériences et les comportements : comment j’assimile les pensées des autres pour les faire miennes.
Les schémas de pensée définissent une certaine vision du monde, la façon dont on le comprend, dont on se l’explique : ce sont de puissantes grilles de lecture. En fonction d’eux, la personne développe des stratégies pour tenter de s’adapter et avancer, parfois survivre au mieux.
Ces schémas sont souvent dysfonctionnels. Quand ils sont activés, ils provoquent chez les personnes des réponses cognitives, émotionnelles ou comportementales excessives et inadaptées. Mis en lumière, une bataille avec ceux-ci est engagée pour tenter de les adoucir afin de générer une vision du monde plus positive ou plus adaptée et des comportements qui permettront un mieux-vivre-ensemble et personnel.
La thérapie centrée schéma repose dès lors sur une combinaison de techniques cognitives, émotionnelles et comportementales, combinaison qui vise la désactivation des schémas inadaptés parmi lesquels nous retrouvons par exemple l’abandon, le manque affectif, l’imperfection, la honte, l’isolement, le sacrifice de soi, la vulnérabilité, l’hypercontrôle et l’hypervigilance…

La thérapie des schémas identifie et cible les schémas émotionnels, comportementaux et cognitifs prenant naissance au cours de l’enfance et/ou l’adolescence. Elle met en évidence ceux qui sont devenus inadaptés à l’âge adulte et qui continuent à se reproduire et à se perpétuer dans le temps.
L’approche centrée sur les schémas de pensée est efficace pour traiter les aspects permanents de l’anxiété chronique, des problèmes de couple et des difficultés profondes et persistantes dans les relations familiales et intimes.
La thérapie par les schémas insiste sur : l’exploration de l’origine des problèmes dans l’enfance et l’adolescence; sur les techniques émotionnelles; sur la relation thérapeutique; sur les styles d’adaptation dysfonctionnels.
Ce cheminement peut être proposé en couple ou en individuel. S’il est réalisé en couple, chacun des conjoints essaiera de découvrir l’Autre avec ses blessures, afin de mieux les comprendre, mieux les écouter pour mieux communiquer.

Accompagnement parental
- Comment accompagner mon enfant dans sa scolarité, comment le motiver?
- Comment cerner les situations relationnelles compliquées, l’aider à y faire face ?
- Quand et comment intervenir ?
- Comment répondre à ses nombreuses questions ?
- Comment et quand l’informer des dangers de la vie sans dramatiser ?
- Comment développer mon autorité dans le calme?
- Comment réguler et gérer les rapports de force?
- Comment accepter mon enfant tel qu’il est ? Et qui est-il vraiment ?
- Comment cesser de crier, de m’énerver constamment ?
- Comment épanouir la personnalité de mon enfant ?
- Comment le rendre heureux ?
- Comment gérer les crises ?
- Mon enfant est TDAH ? Comment l’aider pour mieux faire face au trouble ?
- Comment communiquer avec ses enseignants ?
- Comment limiter l’usage des écrans ? A quel moment s’inquiéter ?
- Comment mieux réguler les sorties de mon ado, le motiver à travailler ?
- Comment faire en sorte que mon tout-petit mange mieux, dorme mieux, soit moins anxieux ou écoute mieux mes consignes ?
- Le développement de mon enfant est-il normal ? Je suis inquiet(e).
- Comment responsabiliser mon enfant grandissant ?
- Comment rester calme et gérer mes angoisses de parent ?
- Je me sens dépassé dans mon rôle parental, comment retrouver confiance ?
- Je suis à bout, je ne me reconnais plus, comment sortir de cette impasse?
- Comment être en accord avec mon conjoint (ou ex-conjoint) sur les questions éducatives ou affectives ?
Des réponses claires et personnalisées seront apportées, des solutions précises seront identifiées au cours des séances. Le but étant : retrouver l’harmonie familiale et du plaisir dans son rôle parental.
Lorsque l’enfant présente des difficultés du comportement ou un trouble spécifique (un TDAH par exemple), l’entraînement aux habiletés parentales peut être réalisé.
Par ailleurs, les parents sont confrontés aux besoins de leurs enfants et, en même temps, ils doivent combiner vie de couple, charges professionnelles et contraintes diverses. Ce surmenage peut affaiblir les adultes et parfois les conduire au développement d’un burn-out. Tristesse, fatigue, anxiété ou détachement, irritabilité, sentiment d’impuissance, parfois réactions extrêmes peuvent surgir et engendrer une grande détresse. Les comportements parentaux se fragilisent, ceux de l’enfant se compliquent, se détériorent ou se renforcent. L’escalade conflictuelle est ainsi enclenchée. Un des objectifs de l’accompagnement parental est de mettre fin à ce cercle vicieux.
Dans une démarche d’accompagnement parental, le travail consiste aussi à : remettre du sens dans ce que les parents offrent à leur enfant, renforcer la légitimité de leurs actions éducatives, dynamiser leur positionnement face à l’enfant (mise des limites, réduction des comportements inefficaces, augmentation des attitudes favorables…), renforcer la détermination et le sentiment de compétence parentale, comprendre l’enfant, améliorer la communication et la relation affective, prendre conscience des ressources évidentes mais ignorées jusqu’alors, augmenter la solidarité dans le couple parental, négocier ou créer des actions communes avec le conjoint, etc.
J’analyserai aussi avec vous les « combats » les plus importants à mener. Je me pencherai sur votre organisation, vos tâches utiles et moins utiles afin d’augmenter vos temps de plaisir ou d’actions profitables et diminuer les « gaspillages » éreintants. Étant aussi maman de 4 enfants, je vous livrerai les meilleurs outils pour vous aider à vous détendre et à mieux concilier vos charges personnelles avec votre vie de famille. Si besoin en est, je vous aiderai à actionner différemment vos implications ou votre fonctionnement au travail, avec vos amis ou encore dans votre couple.
L’accompagnement parental tiendra compte des facteurs propres à l’enfant (son tempérament, ses difficultés présentées, son mode de fonctionnement) et de la personnalité des parents, de leur compétences, de leur histoire, de leur milieu de vie… La tâche parentale n’est évidemment pas la même pour tous! C’est sur cette individualité que s’ajustera l’accompagnement proposé.
Liens affectifs entre individus : l’attachement

Périnatalité, enfance et adolescence : Les liens affectifs familiaux
L’attachement parent-enfant est d’abord un besoin essentiel du bébé pour survivre et pour créer plus tard une vie d’adulte heureuse et épanouie. Si la recherche de proximité avec l’adulte n’est plus tant essentielle à l’enfant grandissant, il n’en demeure pas moins que la qualité du lien affectif établi avec le parent, la qualité de la communication, les contacts chaleureux participent grandement au bien-être de l’enfant et au climat relationnel.
Mais s’occuper d’un enfant demande un investissement non négligeable et souvent épuisant auquel s’ajoutent parfois doutes, jugements, culpabilisation questionnements anxiogènes, blessures anciennes, difficultés conjugales qui peuvent venir compliquer et parfois entraver le tissage du lien pourtant si essentiel pour l’enfant et l’adulte qui l’élève.
Soutenir et poursuivre l’éducation d’un adolescent est pour de nombreux parents un défi de taille. Avec la puberté émerge une transformation profonde de l’équilibre dynamique entre attachement et autonomie. L’adolescence se caractérise par des changements physiques, cognitifs et psychiques majeurs mais aussi parfois par une refonte totale du lien d’attachement avec les parents.
Un attachement de qualité rassure l’enfant et l’adolescent et engendre une meilleure adaptation. C’est cette réassurance qui permet aux réponses éducatives d’être efficientes donnant l’occasion aux parents de se sentir pleinement compétents et confiants. Ils permettent, en effet, à l’enfant et à l’adolescent de mieux se réguler, de mieux écouter, de tendre vers une meilleure autonomie, et vers un meilleur équilibre psychologique… Comme je l’indique dans mon troisième ouvrage, il n’y a pas d’autorité sans attachement sécurisant, pas de loi sans lien affectif solide et permanent, pas de changement sans amour confiant. Il n’y pas non plus de pleine sécurité sans sérénité parentale et harmonie conjugale ou familiale. L’attachement confiant se conjugue difficilement avec le stress et les inquiétudes parentales, avec un couple en déperdition, une fratrie en conflit perpétuel.
Un petit enfant dont les figures d’attachement sont en mal-être ou dont la famille chavire pleure souvent avec les larmes de celles-ci.
Un adolescent dont le lien d’attachement s’avère fragilisé peut présenter de l’agressivité ou de l’anxiété. Il peut encore se distancier de ses parents, voire de ses proches ou se réfugier dans des comportements problématiques. L’adolescence est une période de changements multiples ou le lien d’attachement peut être particulièrement mis à mal. Il convient de le restaurer, de le comprendre ou de le (re)créer sur un mode davantage sécurisant.
La thérapie sur l’attachement prend en compte les différents aspects de la relation, les facettes personnelles de l’adulte (son histoire d’attachement, ses émotions, sa confiance, ses attentes…) et les particularités de l’enfant (son tempérament, son histoire d’attachement, ses conditions de naissance…).
Je propose des interventions auprès des couples, des parents de jeunes enfants et d’adolescents afin qu’ils puissent connaître une relation plus épanouissante fondée sur l’importance de l’attachement et la communication apaisante. Je m’adresse encore aux futurs parents en questionnement.
Couples et individus : mieux comprendre et communiquer ses besoins affectifs
Les individus qui ont développé un attachement sécure tendent à adopter une vision positive d’eux-mêmes, de leur partenaire et des relations qu’ils nouent. Ils se sentent à l’aise dans l’intimité comme dans l’indépendance, et parviennent à équilibrer aisément les deux. Ils peuvent éprouver un mal-être malgré tout à un moment donné de leur parcours mais demeurent plus résilients et plus résistants face au stress. A l’inverse, l’attachement insécure n’est pas un trouble clinique en soi, mais il réduit les potentialités optimales de développement et de comportement. On peut retrouver assez couramment : dépendance affective ou hyper-indépendance, auto-suffisance, méfiance constante, anxiété et stress permanent, susceptibilité, impulsivité, émotions houleuses ou au contraire intensément réprimées, voire supprimées…
Comprendre sa propre histoire d’attachement en tant qu’adulte ainsi que les attachements actuels qui sont en jeu dans son couple aide à percevoir combien et de quelle manière les stratégies communicationnelles et relationnelles développées peuvent apparaître inadaptées.
En couple, pour agrémenter l’intimité, il importe de pouvoir identifier le type de lien créé, percevoir et exprimer ses besoins affectifs. Parfois, la confiance et l’estime de soi retrouvées sont suffisantes pour accéder à une sérénité dans son couple, à une nouvelle vie pleine de surprises. S’il est relativement simple d’aborder les sujets du quotidien (les enfants, l’organisation, l’opératoire ou le factuel), parler de l’intimité et énoncer ses attentes ou son insécurité sont nettement moins évidents. Il n’est pas facile de se faire comprendre sans crainte de provoquer un malaise ou une réaction négative.

Malheureusement, il arrive trop souvent qu’un manque de communication sur les questions affectives, sexuelles et émotionnelles (manque de chaleur, d’attention ou d’autonomie, besoin de contacts physiques, de reconnaissance, d’équité, d’implication, peurs…) atteigne l’intimité, parfois la santé psychique d’un ou des deux partenaires. La distance se crée. Rapidement, ce dysfonctionnement de la communication procure de l’insatisfaction qui retentit sur le désir, a fortiori sur la sexualité. Un cercle vicieux se met en route. L’objectif thérapeutique est de rompre ce cycle infernal.
Lorsque le lien d’attachement entre les partenaires est endommagé, il laisse place à l’errance affective, aux interprétations, aux malentendus, aux non-dits, aux impulsions aux conflits à répétition, quelquefois aux trahisons qui finissent par laisser des traces douloureuses en supplément du désamour patent ou de la distanciation glaciale installée depuis un temps. Les partenaires en arrivent à ne plus avoir envie de se parler ou évitent les sujets sensibles par peur du conflit ou du rejet, parfois de la rupture.
Comprendre les attentes de l’autre, réparer (ou se réparer), porter un regard différent sur son conjoint sont les aspects incontournables du travail thérapeutique.
Je vous aiderai, en couple ou en individuel à explorer vos scénarios relationnels, à oser communiquer vos affects, vos désirs, parfois vos traumas dans le respect de l’autre et de vous-même.
Grâce à un programme thérapeutique qui inclut l’intégration de plusieurs disciplines issues de la thérapie des schémas, de la thérapie ACT, des thérapies relationnelles et autres thérapies innovantes alliant pleine conscience, communication et exploration des attachements respectifs, vous allez apprendre à mieux vous (re)connecter à vous et à votre partenaire.

Par un travail axé sur les pensées, les comportements, les valeurs et l’intimité, vous allez découvrir comment vous engager pleinement afin de vous réaliser sur le plan amoureux.
Lâcher prise, profiter de l’instant présent, s’ouvrir à l’autre, agir selon vos valeurs, voilà autant d’éléments fondamentaux qui vous aideront à vivre une relation durable, saine et enrichissante.
On ne change pas son conjoint mais on peut changer les perceptions, les siennes et celles de l’autre, et ce faisant, la nature des interactions, de la communication et des comportements. On peut reconstruire un lien défait ou mal fait. Accepter. Innover. Grâce à ces transformations, le couple pourra tendre vers une nouvelle vie, évoluer ensemble vers plus de sûreté, plus de créativité, d’autonomie, de plaisir et d’amour.

Conflit, rupture, trauma, maladie et perte
- Vous vivez des tensions avec vos parents, votre famille ou votre belle-famille et vous aimeriez les résoudre ou mieux les affronter ? Mieux les surmonter ?
- Vous avez déjà tout tenté pour faire face à votre entourage et cela vous affecte encore ?
- Vous anticipez ou vous éprouvez les impacts des événements sur vous-même ou sur d’autres personnes qui vous sont chères et que vous aimeriez aider ?
- Vous vivez une histoire compliquée avec votre conjoint.e, un proche, un.e ami.e ? Vous ne savez plus comment agir ou réagir ? Vous culpabilisez ? Vous en êtes profondément impacté ?
- Vous subissez la douleur de la séparation, de la maladie ou de la disparition traumatique ? Vous avez été victime ou témoin d’événements regrettables, injustes ou encore tragiques ?

Votre univers est peut-être composé d’une ou de plusieurs personnes et vous êtes amené à traverser avec elles diverses épreuves des plus banales aux plus éprouvantes. Mais la répétition des banalités peut aussi à elle seule devenir accablante et entraîner des conséquences parfois profondes et lourdes, comme une rupture ou des déchirures, de la violence, un stress permanent…
Par exemple, vos enfants se disputent continuellement et cela vous épuise ou vous inquiète. Vous vous querellez avec votre conjoint.e sur des questions éducatives ou affectives. Vous ne souhaitez plus échanger avec votre belle-famille mais cela perturbe votre conjoint.e ou vos enfants. Un malaise se crée et se renforce.
Dans ce cheminement complexe, je vous accompagnerai à prévenir ou à désamorcer les situations difficiles. Surmonter les incidents ou parcours de vie alarmants.


L’expérience montre que faire face aux épreuves, ou agir sur elles quand c’est possible, les percevoir autrement, est un processus qui nécessite patience, compassion, compréhension, soutien, confiance et la mise en œuvre de nouvelles actions, décisions ou réflexions. Cela se fait peu à peu et beaucoup de gens sont souvent étonnés de constater à quel point ils deviennent capables de surmonter ces difficultés ou ces traumatismes de vie, ces injustices.
Il en est peut-être de même pour vous. Même si vous êtes convaincu du contraire…
Alors, n’attendez pas ! Tentez l’expérience de reconstruction, de connaissance ou de reconnaissance de soi, d’actions congruentes qui adouciront la tristesse, la culpabilité ou la colère et lèveront en vous une fierté ou sérénité légitime, un apaisement qui s’ancreront peu à peu.

Aide à la réussite et à l’orientation
Réussir dans l’enseignement suppose :
- Comprendre le sens de ce que l’on apprend;
- Evoluer dans un environnement de confiance et avoir une motivation suffisante;
- Croire en ses capacités;
- S’entraîner;
- Mémoriser et créer des outils, des « trucs » qui vont aider à apprendre;
- Se questionner, consolider et réactiver;
- Être dans la bonne option, la bonne école;
- Connaître son fonctionnement d’apprentissage, développer une méthode efficace pour apprendre et performer.
Je soutiendrai l’enfant ou l’adolescent à s’engager et s’organiser dans sa scolarité afin de satisfaire à ses épreuves ou évaluations certificatives. Le but étant : trouver des stratégies concrètes et efficaces de manière à mieux comprendre, mieux mémoriser, mieux s’impliquer pour, au final, réussir. Rendre le jeune autonome, responsable, acteur de son cursus scolaire… et bien plus épanoui sont les finalités du soutien scolaire.
Le soutien scolaire ciblera:
- La compréhension du fonctionnement de la mémoire et la meilleure manière de l’utiliser, l’améliorer en développant des stratégies efficaces de récupération et de consolidation ;
- L’importance axée sur la compréhension des différents cours ;
- La découverte des fonctions attentionnelles et les meilleurs moyens d’agir sur elles pour accroître les performances ;
- La bonne prise de note et la réalisation des synthèses adéquates ;
- La détection et l’application des cibles attentionnelles propices aux apprentissages ;
- La compréhension des consignes et l’analyse d’un document ;
- L’analyse de ses points forts/faibles, de son fonctionnement comportemental, motivationnel, émotionnel et cognitif ;
- La prise en compte de son hygiène de vie, du bien-être physique et affectif /relationnel ;
- La structuration et l’organisation efficace de son travail, de ses cours, l’amélioration du cadre et du rythme d’investissement, de la vitesse d’exécution et de la mise en route ;
- La confiance en soi, la fixation des priorités et des objectifs atteignables ;
- La capacité à planifier et à anticiper ;
- L’initiation à de nouvelles méthodes d’apprentissage comme le Mindmapping, la méthode de Loci, la gestion mentale et bien d’autres…
Un contact étroit avec les partenaires essentiels (enseignants, éducateurs, parents) peut être effectué au cours du traitement. Selon les nécessités, un rapport d’aménagement scolaire peut être effectué.
La gestion du stress, le renfort de la motivation et de la confiance, la réalisation d’outils de travail, la découverte de la bonne orientation, la métacognition sont les principaux axes du soutien scolaire.
Sont concernés par le soutien à la réussite et l’aide à l’orientation : les enfants, les adolescents et jeunes adultes ou adultes en quête d’efficacité et de choix cohérents.
Le soutien scolaire est encore adapté pour des enfants démotivés ou en décrochage scolaire mais également pour les HPI, (TND : Dys, TDA/H…).
Lorsque la réflexion mène à une réorientation, un bilan approfondi peut être proposé.
En supplément de mon approche, des conseils concrets et personnalisés, des outils pédagogiques, des fiches-questionnaires et autres documents vous sont toujours transmis afin d’identifier et de traiter au mieux la problématique qui affecte votre bien-être et votre avancée (voir mes outils). Une première séance bilan inclut plusieurs de ces documents et sert à déterminer la prédilection de l’orientation du travail.