Le préserver des dangers du stress et l’aider à s’épanouir.
Demey Christel
Editions L’Harmattan, décembre 2013.
De nos jours, le mot « stress » circule à toutes les sauces dans les médias et grand public. Mais sait-on différencier un bon stress d’un mauvais stress ? Le stress toxique est-il capable de « frapper » le cerveau d’un jeune sujet ? Les parents ont-ils le pouvoir d’optimiser les connexions cellulaires interférant avec les émotions, les comportements et la santé au sens large du terme ?
Cet ouvrage a l’originalité de réunir sous l’angle de l’épigénétique et des neurosciences des recherches qui démontrent tant d’une part les effets du stress que d’autre part l’incidence des attitudes parentales sur la construction du cerveau du petit enfant, son identité, ses comportements, ses apprentissages, bref son insertion et son adaptation dans la vie. A travers ce livre, il est démontré le rôle neuroprotecteur de la cellule familiale, qui par le biais de soins sensibles, affectueux et prévisibles sert de tampon à l’activité de l’axe de réponse au stress et protège, par delà même, le cerveau en développement.
L’exposé des données s’inscrit dans une dynamique interactionniste originale : les expériences se greffent sur un tempérament particulier et unique qui, en retour, réagit aux influences extérieures qui le sensibilisent. Le stress impacte en effet différemment les humains différemment sensibles aux effets des expériences pénibles. Le tempérament est donc le premier maillon de la chaîne à prendre en compte lorsqu’on s’interroge sur les « enjeux » du stress. La constitution interne de l’enfant est illustrée par la présentation de 3 enfants, Lou, Tom et Nelle, tous 3 très différents.